Nous, 17 latinistes et hellénistes de et Première, avons passé une semaine à Athènes. Nous avons pris le temps de déambuler dans la capitale hellénique, à pied, ou en profitant des transports en commun, bus et métro. Nous avons eu ainsi un aperçu direct de la Grèce d’aujourd’hui, à la fois trépidante, bruyante, taguée et sale..., aux dires de certains. Dans les quartiers de Psyri et Monastiraki règne l’animation propre aux grandes villes méditerranéennes, alors que Plaka, avec ses maisons restaurées du XIXè et ses rues uniformément bordées de boutiques de souvenirs semble entièrement consacrée au tourisme. Et que dire d’Anafiotika, village d’une ile de la mer Egée tapi au pied de l’Acropole ? Beaucoup d’escaliers, de trottoirs (assez) accidentés, et tout à coup, des effluves de fleurs d’oranger ou le feu d’artifice d’un bougainvillier qui accueille le printemps.
Nous avons, bien entendu, visité les grands sites classiques, tout à loisir : l’Acropole et son musée, le Céramique (et son musée!), l’Agora grecque (et son musée!) le stade panathénaïque (et son musée!), stade dans lequel se sont déroulés les premiers jeux olympiques modernes. Nous avons visité également le Musée National Archéologique (encore un !) et le Musée Benaki (le dernier ! mais non des moindres) musée privé où se trouve rassemblée une collection d’objets, peintures, meubles et costumes qui raconte 2500 ans d’histoire de la Grèce.
Sur la Pnyx, haut lieu de la vie politique antique, habituellement fréquentée par les chiens et leurs maîtres, les orthodoxes fêtaient le début du Carême par un pique-nique traditionnel et par des cerfs-volants. Nous avons pénétré avec admiration dans la grande cathédrale orthodoxe, et dans la vieille petite église, la Panaghia Kapnikarea, ouverte de nuit, au milieu de la rue Ermou.
Une escapade d’une après-midi au cap Sounion, pointe sud de l’Attique, battue par les vents, et dominée par les restes d’un temple consacré à Poséidon, ravagé par les Perses lors de la seconde guerre médique ; une journée à Egine, dans le golfe Saronique : temple dorique d’Aphaïa et déjeuner de fruits de mer et poissons frais dans une taverned’une rue populaire de la petite ville portuaire, et il a fallu libérer nos chambres, prendre un dernier petit-déjeuner (frites, charcuterie, calamars frits....) avant de rentrer à Paris.
Merci à nos parents de nous avoir offert ce séjour culturel intense et à nos professeurs de nous y avoir guidés et accompagnés.
Dominique Poignant, professeur de LCA et les élèves
