Le séjour des terminales ES sur le territoire alsacien a débuté par la visite du Parlement Européen, lieu incontournable de la cité et des Institutions Européennes. A l’entrée, nous avons découvert une grande place dallée faisant penser à un forum antique, lieu où se retrouvaient les citoyens de la Cité pour les débats politiques. Apres un bref contrôle de sécurité, nous avons suivi notre guide de le journée au Parlement, là où se trouvent les bureaux des députés Européens.

Un grand corridor mène à ces bureaux, la lumière naturelle y est très présente : de nombreuses vitres éclairent l’ensemble de l’intérieur du Parlement. L’utilisation du verre et de la lumière dans cette architecture a pour objet de symboliser la transparence du fonctionnement politique de Parlement. Ensuite nous sommes allés dans un « mini » hémicycle qui est parfois utilisé par les députés lors des séances plénières. Nous avons réfléchi à l’impact que pouvait avoir le Parlement sur nos habitudes de vie en prenant pour exemple  la loi sur les forfaits téléphoniques, nous avons étudié le fonctionnement global du Parlement, des vingt commissions parlementaires et des institutions européennes. Le Parlement Européen, organe législatif de l’U.E, siège aussi à Bruxelles et à Luxembourg. Nous avons ensuite quitté le mini hémicycle pour pénétrer dans celui, plus vaste, où sont débattues et votées les lois européennes par les 751 députés. Nous n’avons pas pu assister à une séance car les députés étaient en déplacement dans leur circonscription mais notre guide nous a expliqué le déroulement de chaque séance et le rôle des Eurodéputés. Nous avons ensuite quitté le parlement et son quartier moderne, pour aller visiter Strasbourg et sa célèbre cathédrale. 

Place à l’histoire, puisque la Cathédrale Notre Dame de Strasbourg est la plus ancienne cathédrale gothique au monde. Elle fête en 2015 ses 1000 ans … ou tout au moins les mille ans de ses fondations. L’édifice repose en effet sur des fondations de 1015, uniques au monde : la cathédrale est posée sur un socle de limon et d’argile renforcé par des pieux en bois enfoncés dans la nappe phréatique. Cette vieille dame est particulièrement célèbre pour son horloge astronomique  du XIXe siècle, avec son jeu d’automates qui attire trois millions de curieux chaque année ! L’horloge indique l’heure, les calendriers civil et religieux et des données astronomiques. Elle a précisément relevé une éclipse de lune le 28 mars 2006. Elle est installée dans un buffet du XVIe siècle, mais son mécanisme ne date que de 1842. Il est l’œuvre du strasbourgeois Jean-Baptiste Schwilgué, génie autodidacte à la fois mathématicien, astronome et mécanicien. Aujourd’hui, un conseil scientifique et un horloger veillent sur l’horloge, qui est remontée chaque lundi.

Autre atmosphère le lendemain, avec un Travail de Mémoire au Strutthof

Objectif de la visite : transmettre l’histoire bien sûr, mais au-delà susciter chez chacun des lycéens la conscience  de son propre rôle dans la préservation du souvenir, dans la vigilance face aux menaces extrémistes et la transmission des valeurs humaines et spirituelles fondamentales.

Le 1er mai 1941, au lieu dit « », les nazis ouvrent un camp de concentration, le KL*-Natzweiler. Le camp central, seul camp de concentration sur le territoire français, est situé en ce qui était alors l'Alsace annexée. Lieu de travail au profit de l’industrie de guerre nazie, le camp abrite aussi les expérimentations médicales des professeurs nazis de l'Université du Reich de Strasbourg.

 Le 25 novembre 1944, les Alliés découvrent le site évacué par les nazis depuis septembre. Pour certains déportés des camps annexes, le calvaire se prolonge au cours du printemps 1945 par les marches de la mort. De 1941 à 1945, le KL-Natzweiler est l’un des camps les plus meurtriers du système nazi. Près de 22 000 déportés y sont morts.

 «  Le Struthof est un camp de concentration situé  dans les montagnes alsaciennes. Il enfermait principalement des opposants politiques, des asociaux et de façon minoritaire des juifs. Ce camp était l’un des plus meurtrier avec un taux de mortalité situé autour de 40%.

Cette visite a été très émouvante et aussi très instructive. Elle nous a permis de nous rendre compte des horreurs et des souffrances  infligées à ces prisonniers.

Toute la classe a été véritablement touchée par cette atmosphère pesante et ces lieux chargés d’histoire. Confrontés à cette réalité historique, un grand calme s’est installé : chacun de nous a ressenti le besoin de se recueillir à la mémoire de ces innombrables victimes. »

Donatien Laflêche , Lara Thévenin, Raphaël Sarrazin, Léa Chesneau, P.Perrot

Crédit photo 1: E . Sanchez

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