Premiers pas dans une Grande Ecole d’Ingénieur
Après leurs deux années de prépa à Saint Charles, Antoine et Quentin ont intégré l’ESTP, l’Ecole Spéciale des Travaux Publics. Ils nous livrent leurs premières impressions.
Antoine
Me voilà enfin à l’Ecole des Grands Projets: l’ESTP Paris. Après deux belles années passées à St Charles, la prépa m’a permis d’intégrer cette Grande Ecole d’Ingénieur.
Ces premiers jours à l’ESTP ont été la découverte d’un monde jusque-là inconnu : les Grandes Ecoles. Une promo de 660 élèves-ingénieurs, un campus à l’Américaine, des associations présentes et actives sur le campus pour nous permettre de nous épanouir et de nous divertir.
Nous avons été accueillis en « grandes pompes » lors de la journée de rentrée par un séminaire d’intégration avec plus de 30 entreprises du BTP présentes pour nous familiariser avec le monde de l’ingénierie, suivi d’un cocktail et dîner.
Les cours ont désormais repris, et sont extrêmement intéressants car nos professeurs sont avant tout des professionnels specialisés dans leur unité d’enseignement.
Quentin
L'intégration, c'est ce qui fait rêver n'importe quel "taupin". "Taupin" : tous dans la même galère ! Après deux années pas toujours drôles, des concours en pagaille, de l'attente, des oraux, encore de l'attente et enfin les résultats, passer les portes de sa nouvelle école à la rentrée procure autant de plaisir que de finir son T.I.P.E. ou de réussir son DS de Chimie. L'impression d'avoir accompli quelque chose, surtout si tu es dans l'école qui te fait envie depuis ta première colle de Maths, ça n'a pas de prix !
Pour ma part, j'ai intégré l'Ecole Supérieure des Travaux Publics, du Bâtiment et de l'Industrie (ou E.S.T.P.) dans la branche Bâtiment, à Cachan. Ici, la rentrée est un peu spéciale puisque dès le premier jour, appelé C.O.S.I. (Comité d'Organisation du Séminaire d'Intégration), on rencontre déjà les entreprises partenaires via un jeu de construction, puis un forum et enfin autour d'un dîner gastronomique. Le lendemain, c'est la rentrée "officielle", par toute la direction, où l'on nous présente l'école.
Et la semaine suivante, on entre dans une autre dimension. Adieu les classes de 20 élèves, les petites promos et le bâtiment unique et place aux amphis de 200, la promo 2018 de 600 élèves et le campus, les associations, et tout ce qui fait rêver dans la vie d'étudiant. Au début, c'est un peu étrange, tu ne connais personne ou presque, tu te poses simplement en amphi pour suivre le cours. Mais après le W.E.B. (le nom du week-end d'intégration chez nous, les empileurs de parpaings) organisé par le BLOC (notre B.D.E.) et quelques bières échangées autour d'un match de la Coupe du Monde de Rugby, ça va tout de suite mieux. Cela, sans compter sur toutes les activités proposées par les associations, tous les soirs, toute la semaine.
Et bien sûr, il y a aussi les cours mais maintenant on se concentre d'avantage sur les applications, le côté utile et pratique de la connaissance.
Il est difficile de faire un bilan après seulement trois semaines, mais de ce que j'en ai vu, l'E.S.T.P., ça va réellement être génial !
Antoine d’Avout, Quentin Bonnachi
crédit photographique: ESTP