thumb TS INTEGRATION FORET ebd35La journée de lancement d’année des 3 classes de terminale S a été placée sous le signe de la forêt.

A l’arboretum des Barres de Nogent sur Vernisson, les arbres ont avant tout été regardés comme éléments de notre patrimoine : 2 600 espèces et sous-espèces venues des cinq continents et représentées par quelques 9 250 arbres et arbustes . C’est une visite guidée sur 35 hectares dans cette étonnante et grandiose collection qu’ont partagé les lycéens et les professeurs. L’arbre et la forêt ont aussi été objet d’étude des problématiques environnementales et des interactions entre l’homme et  son environnement.

ts instragation f b1c0aAu musée de la Résistance de Lorris et au Carrefour de la Résistance, c’est la forêt d’Orléans dans la guerre, et plus particulièrement le maquis de Lorris que les élèves ont découvert. En effet, la spécificité du Maquis de Lorris réside dans le fait qu’entre 1942 et 1943, il est passé d’une organisation clandestine cachée dans un lieu retiré pour s’afficher ensuite au grand jour, et combattre ouvertement pour la libération de la France. Le  premier « chargé du recrutement » dans le Loiret est Roger Mercier, sous les ordres du Colonel O’Neil., puis Albin Chalandon. Les jeunes hommes sont recrutés dans les communes autour de Lorris.

Ils sont encadrés par de jeunes « Cyrards » qui eux-même recruteront leurs amis de lycée et de prépas.  Mais alors que les plans d’Etat-major prévoyaient la création de petits groupes armés et entrainés d’une trentaine d’hommes sur la Loire, des événements totalement imprévus  bouleversent la donne : les trois groupes terrés en forêt d’Orléans doivent, par la force des circonstances, se regrouper en juillet 1944 pour ne former qu’un maquis, le plus important du Loiret par ses effectifs, le Maquis de Lorris, fort de près de 600 hommes mi-août 1944. Les hommes du maquis de Lorris participeront à la Libération de Paris, comme l’a raconté aux élèves Monsieur Chalopin, ancien maquisard. Par son témoignage, simple et direct,  Monsieur Chalopin a transmis à tous son sens de l’engagement exemplaire.

Enfin, nous avons célébré la mémoire des maquisards qui ont perdu la vie lors de ces années de guerre. Monsieur Miton, diacre permanent et professeur d’histoire géographie  a souligné que «  on ne nait pas héros, ou héroïque. Ce sont les circonstances historiques, géopolitiques, qui invitent chacun à poser des choix personnels et à s’engager. Chaque époque génère la nécessité d’engagement : à votre tour, repérez les zones de résistance et ayez le courage de devenir vous-même des résistants lorsque c’est nécessaire. ».

 crédit texte et photographies: P Perrot