Campagne de carême en 5° : soutien à une oeuvre exemplaire au RWANDA
L'Association créée en 1984 par Michel de la Fournière et Jean-Louis Bernard, se consacre aujourd'hui à l'aide aux orphelins, aux centres de santé et aux centres nutritionnels, aux écoles du Rwanda. L'Association a développé une branche parrainage / éducation en 1992 dans le but d’aider les enfants en grande précarité à poursuivre des études secondaires.
L'aide apportée se situe principalement au Rwanda et en République Démocratique du Congo, dans les domaines de la santé et de l'éducation, ainsi qu'en faveur des orphelins.
Texte et photo: OTM
Merci de vos dons en matériel: trousses garnies (neuves) , participation aux bols de riz et vos prières pour cette oeuvre exemplaire que nous soutenons. Mme Catrais, présidente d'OTM emportera les colis sur place et nous donnera des nouvelles.
Campagne de carême des 4° et 3° en amitié avec les Soeurs Apostoliques de Saint-Jean en GUINEE
Il les embrassa et les bénit en leur imposant les mains. (Mc 10,15-16)
A l'appel de Mgr Robert Sarah, archevêque de Conakry, les soeurs sont arrivées en Guinée le 16 juillet 1995, à Kendoumayah, village situé à 5 kms de Coyah et 50 kms de Conakry. Mgr Sarah a demandé aux soeurs de s'occuper particulièrement de la formation et du développement intégral de l'homme, en particulier dans l'éducation chrétienne et humaine des femmes et des enfants.
Notre action de carême sera cette année destinée à 2 écoles tenues par les soeurs apostoliques de saint Jean en Guinée : l’école primaire "La Sainte Famille" qui compte 320 élèves, et le jardin d’enfants qui compte lui 180 élèves.
La situation de la Guinée est précaire. Non seulement à cause de l'épidémie Ebola, mais encore en raison de son passé historique douloureux (50 ans de dictature).
C'est un pays bien pauvre. Les enfants du primaire ont entre 5 ans et ... 18 ans... . Certains enfants arrivent au primaire déjà assez vieux (pour des raisons diverses...), d'autres redoublent toutes les classes ; d'autres encore ne font pas leur scolarité de manière continue (et s'arrêtent un an ou deux car il n’ y a pas assez d’argent à la maison) ; le taux d'analphabétisme est encore élevé en Guinée. Et plus chez les filles que chez les garçons.
Une des grandes pauvretés du pays est le manque de formation, pauvreté qui touche aussi les enseignants. Les sœurs ont beaucoup de difficultés à trouver des enseignants pour l’école primaire qui ont le niveau requis. A titre d'exemple, l'an passé, elles ont dû se séparer d’un maître, parce qu'il ne savait pas faire une soustraction !! Les sœurs se battent pour donner une bonne formation, et une bonne éducation aux enfants de l'école. Elles essayent de donner des cours aux maîtres pour relever le niveau. A ce jour, l’école "La Sainte Famille" est une des meilleures écoles primaires de la région, et les parents font tout pour y inscrire leurs enfants. Les sœurs essayent d’aider les familles qui n’arrivent pas à payer la scolarité de leurs enfants (50 euros par an par enfant), et mettent en place des parrainages, elles sont très heureuses de notre aide et nous remercient !