Le cercle c’est ici autant le mouvement ondulatoire dans lequel s’inscrit le corps du circassien que celui qu’opère l’altiste avec son instrument. Il y a les cercles visibles qu’anime Sylvain Julien avec son corps mais aussi avec son humour, nous faisant découvrir du même coup les territoires insoupçonnés du hula hoop, passant d’un à dix cerceaux sans sourciller. Et les cercles, invisibles ceux-là mais bien audibles, que dessine le son de l’altiste Cécile Brossard qui nous entraîne de la musique baroque de Bach à une composition d’aujourd’hui de Karl Naegelen. Artistes aventuriers, chacun dans le territoire de l’autre, ils partagent le même espace du mouvement. Ces métamorphoses opèrent comme une variation sensible, un hommage à cette figure essentielle qu’est le cercle, métaphore du cycle de la vie.
source: https://www.scenenationaledorleans.fr/spectacles/in-company-with-shakespeare-59.html?article=2016
|