Les premières L participent au Concours National de la Résistance et de la Déportation, sur le thème « répression et déportation en Europe de 1939 à 1945 ». Dans le cadre de ce travail, les élèves ont visité le circuit dit « Jeannot Bizeau », au nord de l’Indre, lieux de mémoire de la Seconde Guerre
mondiale. La forme choisie par les élèves est la réalisation d’un film. Ils ont ainsi pu recueillir images et témoignages, notamment autour de Albert Boivin, exemple local d’un résistant ayant œuvré pour la liberté.. Ce résistant a participé au parachutage de la Saint-Vincent, premier parachutage du BCRA (Bureau central de renseignements et d'action) dans l’Indre. Albert Boivin était le chef de l’équipe de
réception. Tous les membres de cette équipe seront arrêtés le lendemain et les jours suivants. Emprisonné par Vichy, il sera déporté par les Allemands à Dachau en Allemagne.
Les élèves ont visité en premier lieu la ferme des Rosiers, où s’était déroulé le parachutage . Ensuite, le groupe s’est rendu à Chabris, : c’est sur le site du moulin que les élèves ont puvisualiser les lieux où passait la ligne de démarcation.
Albert Boivin possédait une entreprise de travaux publics. Il a ainsi fait passer, en traversant la ligne de démarcation, des agents britanniques parachutés en septembre 1941 à Tendu (Indre).
L’après-midi portait sur le thème de la Résistance en général. La visite a continué avec « la guerre de l’électricité » aux Ajoncs sur la commune de Chabris, pour évoquer les sabotages des pylônes électriques. Notre guide a ensuite expliqué la politique de pacification nazie à Dun-le-Poëlier, avec la narration des combats du 11 juin 1944.
Pour finir, les élèves ont découvert le campement du maquis de Dun, en pleine forêt de la Vernusse sur la commune de Bagneux. L’après-midi s’est achevée avec la visite de la cabane des maquisards, reconstruite à l’identique.
A partir des connaissances et des images recueillies, les élèves doivent maintenant réaliser le film qui sera déposé pour le Concours de la Résistance.
Crédit texte et photo: Eugénie Bois, professeur d’histoire géographie