thumb LYCEE TALE INTEGRATION RESISTANCE 15f98Journées d’intégration des terminales sous le signe de «  la Mémoire et l’Engagement».

« Arbre et Mémoire » en TS.

Nombreux ignorent  l'histoire de la Résistance dans notre région. Le « musée de la Résistance », situé dans l’ancienne gare de Lorris, est un musée sur les évènements dans le Loiret entre 1939 et 1945. Grâce à la volonté des anciens résistants et déportés, ce musée a été ouvert en 1988 pour transmettre l’histoire locale de la résistance et de la déportation.  Nos élèves ont aussi eu le grand privilège d’échanger avec  un ancien résistant et maquisard du maquis de Lorris, Monsieur Chalopin, au « Carrefour de la résistance » en forêt d’Orléans.   Comme il l’a raconté, les hommes du maquis de Lorris –ses amis- ont  participé à la Libération de Paris. Chacun a pu mesurer l’engagement exceptionnel de cet homme, alors âgé de 17 ans, au service de son pays et de la liberté.   Enfin, nous avons célébré la mémoire des maquisards qui ont perdu la vie lors de ces années de guerre. Monsieur Miton, diacre permanent et professeur d’histoire géographie a expliqué aux élèves que «  Notre conscience ici s'insurge parce qu'a été piétiné ce qui nous construit en profondeur, le respect de la vie humaine. Nous ne serions pas les hommes que nous sommes si nous ne donnions à l'autre un statut sacré. C'est parce que nous lui conférons cette dignité suprême que nous sommes soucieux collectivement de protéger, éduquer, soigner, secourir, défendre, aider l’autre » Il les a alerté sur le fait que «tout recommence et que tout peut recommencer. Et c’est notre responsabilité de toujours y veiller, parce que jamais nous n’oubliions, parce que nous savons bien en effet qu'à nos portes cela continue.  Le seul rempart contre la folie meurtrière qui couve dans le cœur des hommes, c'est notre conscience et notre Foi, c'est notre exigence de chaque instant. C'est ce fil qui nous relie à chacun, à notre histoire, à notre humanité » . Il a enfin invité les élèves à  «  avoir  le goût et l'énergie d'édifier un monde meilleur, de défendre, dans ce monde qui vacille, qui parfois doute, qui aujourd'hui encore trébuche, cette histoire dans laquelle se trouve notre destin, de défendre nos libertés toujours, les droits pour lesquels nos aïeux se sont battus et sont tombés. »

Art et Mémoire en L

Sur le même thème « Mémoire et Engagement », l’agenda cultur’L a été inauguré pour les 1ere L et Terminales L, au musée de la Shoah et au Centre Georges Pompidou.

Au musée de la Shoa d’abord, un lieu  invite particulièrement à se recueillir et à « faire mémoire » :  la crypte.

Dans cette crypte située sous le parvis se trouve une étoile de David en marbre noir. C’est le tombeau symbolique des six millions de Juifs morts sans sépulture.  Dans ce lieu sont mêlées les cendres des martyrs recueillies dans les camps de la mort ainsi que dans les ruines du ghetto de Varsovie. Ces cendres ont été ensevelies le 24 février 1957 dans de la terre d’Israël, conformément à la tradition, par le grand Rabbin Jacob Kaplan, et sont aujourd’hui déposées dans les urnes sur les branches de l’étoile.

LYCEE TALE PICASSO 1434cAu Centre Pompidou , les lycéens ont étudié plusieurs œuvres avec une problématique spécifique  « art, artistes et engagement ».  Ainsi, « Porte-fenêtre à Collioure » de Matisse. Les tonalités des couleurs, l’invitation à regarder au loin, la fenêtre qui s’obscurcit, qui «  fait écran, indiquant qu’il y a quelque chose à voir tout en le cachant » : autant de référence au début de la guerre dans cette œuvre peinte en septembre 1914. De même , Picasso dans son œuvre « l’ Aubade » , peinte en 1942 pendant l’Occupation , évoque la violence physique et psychologique des mondes totalitaires :  mandoline sans cordes, corps désarticulé, odalisque boursoufflée. Enfin les lignes de fuite distordues du plancher, des murs et du plafond, forment une perspective fermée qui accentue l’aspect oppressant et carcéral de la scène. « Je n’ai pas peint la guerre » disait Picasso : cette œuvre en évoque pourtant les dangers, la violence et les peurs.

Les terminales ES iront aux « Rendez-vous de l’Histoire » à Blois vendredi prochain, pour une conférence débat « l’économie en 2018 » . Il s’agira notamment de s’interroger  sur la contestation actuelle de la mondialisation : la démondialisation aura-t-elle lieu ? Quel sera le coût du Brexit, pour le Royaume-Uni et pour l'Europe ? Vers où s'achemine l'économie mondiale : l'après-crise ou l'avant prochaine crise ? Les intervenants sont notamment Sébastien JEAN, Directeur du CEPII et Vincent VICARD Économiste au CEPII . Centre de recherche français dans le domaine de l’économie internationale, le CEPII produit études, recherches, bases de données et analyses sur les grands enjeux de l’économie mondiale. Il organise des conférences et colloques sur des questions liées à l’économie internationale

crédit texte: P Perrot