agenda vannier_243dcLes élèves de Première L ont ouvert ce vendredi 23 septembre « l’agenda cultur’L » en visitant le théâtre d’Orléans. Animé par le régisseur du théâtre, Monsieur Francis, ce parcours les a menés dans les coulisses du monde du spectacle : cintres, pendrillons et autres drisses ont révélé leurs secrets.


A travers des commentaires nourris d’histoire et de connaissances techniques, ils ont ainsi pu découvrir ou redécouvrir les codes et les nombreuses superstitions-héritées des marins- du théâtre. Quels mots ne sont jamais prononcés dans les coulisses d’un théâtre ? Pourquoi les fauteuils sont-ils rouges ? Pourquoi dit-on « côté cour » et « côté jardin » ? Qu’est-ce qu’ « être sous les feux de la rampe » ? Pourquoi le vert a-t-il la réputation de porter malheur ? Autant d’énigmes proposées à la curiosité des élèves et dont la résolution les invitait à remonter le cours des siècles, pour percevoir les spécificités d’un art pétri de traditions et de culture. Pétri d’innovations aussi si l’on en juge par l’impressionnant dispositif technique mis à la disposition des metteurs en scène aujourd’hui.
La visite s’est achevée par la découverte de l’exposition des tableaux de Cédrick Vannier, peintre orléanais qui s’est immergé pendant un an dans la vie du théâtre et dont les toiles restituent un regard original sur les lieux et les spectacles.

Delphine Avrain

Cédrick Vannier

Le surdoué de la galerie » ! Loin de vouloir hiérarchiser les talents, Gil Bastide ne tarit pas d’éloges lorsqu’il évoque le travail de l’Orléanais Cédrick Vannier. Passé par l’ESAD (ex IAV Orléans) et les Beaux-Arts de Bourges, la peinture est pour lui un véritable chemin de vie. Le galeriste admiratif loue également sa très grande dextérité, sa créativité et la précision de son trait. Un des rares peintres de la galerie à travailler sur l’urbain, il témoigne de son époque et des ambiances. Scènes de genre, paysages, natures mortes, la moindre scène banale ou tout objet apparemment sans intérêt, telle une barquette de frites, une canette de soda ou une machine à café, se révèle sous les coups de pinceaux du peintre. Gil Bastide ose même évoquer une anecdote fort révélatrice : « un très bon peintre de la galerie m’a dit un jour : je peux peindre toutes les peintures accrochées ici, sauf celle-là ! ». Une peinture de Vannier. A l’occasion de la toute dernière expo de la galerie Bastide, Cédrick Vannier a choisi de renouer avec les portraits . Artistes ou amis qu’il prend lui-même en photo avant de les peindre. Un travail bluffant !